Ma Nouvelle

[RgK]

Vla, je vous donne ma nouvelle, que j'ai du écrire pour un concoure dans mon lycée. Le thème est le fantastique, mais j'ai du mal avec, donc soyez pas trop dur avec moi.

Le Méandre


Il fut trouvé allongé sur une herbe imbibée de sang. Tout ceci se trouvait prés d’un camion renversé dont la rouille qui le recouvrait nous avertissait que cet engin avait maintes fois traversé le Méandre. Il fut aperçu et amené chez « le Marchand » par une personne du nom de Sergei Ivano, bien que ce fût sûrement un faux nom. Ce Sergei, aux cheveux noirs telle la nuit, portait des lunettes de protection qui couvraient ses yeux verts mais ne cachaient pas une balafre sur sa joue droite. Il était vêtu d’une combinaison vert kaki.

Quand Sergei l’amena chez le marchand, le « Sauveur » repartit d’où il venait ; c'est-à-dire du Méandre ; Dès que « la trouvaille » se réveilla, il ressentit une sensation de froideur, couché sur une table métallique d’autopsie. Le Marchand remarqua que son invité était conscient et il s’approcha. Ils s’adressèrent un salut réciproque puis la discution commença :
« _ Comment vas-tu mon gars ? demanda le Marchand, accoudé à la table.
_ Ou suis-je et qui es-tu ? , répondit l’inconnu avec un air pessimiste.
_Tu es dans mon magasin qui se trouve être une cave, et je me nomme Sidorovitch dit « le Marchand » et je t’ai sauvé la vie. Maintenant réponds moi, sur ton PDA, il est indiqué que tu dois te rendre à la centrale, pourquoi ?
_ Je ne sais pas, j’ai mal à la tête, qui suis-je ?
_ T’en fais pas pour ton mal de crâne, tu subis une amnésie passagère et sache pour ton information que tu es Spectre à en croire ton PDA.
_ Cela me revient… ; le camion … ; l’éclair …
_ Calme toi !
_ Donc tu vas te rendre à la centrale et découvrir la raison pour laquelle tu t’y acheminais et me ramener au passage des choses et d’autres.
_ Pourquoi devrais je t’obéir ? s’exclama Spectre avec agressivité.
_ Car je t’ai sauvé la vie, et c’est le meilleur moyen de recouvrer la mémoire. Je vais te prêter main-forte, un de mes gars ira avec toi, c’est un des seuls à ne pas avoir perdu la raison en se rendant à la centrale !
Et une autre personne t’attendra là-bas, c’est celui qui t’a amené à moi.
_ Oh … !
_ Ah oui, dernière chose, nous sommes à l’extrémité du Méandre, un endroit changé par les radiations et la centrale est au centre de cette zone ».

Spectre sortit et vit le guide du Marchand. Il était assez grand, avait lui aussi des lunettes et surtout portait une combinaison paramilitaire avec un masque à gaz. Quand il ouvrit la bouche, ce ne fut que déclarer : « _ Je suis le Loup, suis-moi et tu survivras ! »
Cela faisait déjà deux jours qu’ils marchaient à travers le Méandre en direction de la centrale. L’environnement autour d’eux était dès plus sinistre : arbres morts, cadavres d’animaux en décomposition et une herbe bien grasse de sang. Le Loup, habitué à toutes ces visions de cauchemar, avançait à grands pas. Quant à Spectre, cette horrible vue lui faisait perdre tous ses moyens, il lui arrivait même de voir dans l’obscurité des formes orangeâtres au loin portant des masques à gaz, mais le Loup ne les apercevait point.
Mais tout ceci était futile, car l’environnement « changerait souvent de place » à en croire le Loup ; même si l’ancienne route ne bouge pas, son décor environnant se déplacerait au gré des envies. En quatre jours, le Loup dut adresser trois morts à Spectre : « _ Dors, mange et arrête ! »

Septième jour : Spectre aperçut, en compagnie de son acolyte, à l’horizon pâle et lugubre, la silhouette de la centrale. Le Loup, qui d’ordinaire se montrait serein, fût pris d’une panique sans égale. Spectre, quant à a lui, était d’un calme malsain. Il observait la porte et ses alentours. Rien à part désolation, rouille et carcasses d’anciens véhicules ayant, jadis, servis pour le complexe.
Ils inspectèrent les environs de la centrale, sans jamais trouver une trace de vie de Sergei, le « sauveur » de Spectre. La porte était d’un gris rouille, faisant bien deux mètres d’épaisseur mais était entrouverte. Quand soudain un énorme sanglier affreusement muté sortit et s’élança vers les deux hommes, surpris de ne pas avoir décelé sa présence. Ils eurent la même réaction en s’écartant du passage du dangereux animal, qui semblait apeuré. Dans la fuite du « mutant », Spectre crut apercevoir une marque de couleur vive dans son dos.
Après quelques minutes le Loup s’exclama :
« _ Si je n’ai pas perdu la tête, c’est que je ne suis jamais entré, mon rôle était de te conduire à la centrale et de t’attendre dehors, puis Sergei et toi y pénétreraient. Du fait que cette porte aussi imposante soit à demi-ouverte, Sergei doit déjà être à l’intérieur et a du essayer de faire sortir cette créature ».
Spectre ne répondit que d’un lent hochement de tête et entra dans le bâtiment d’un pas assuré.

Spectre avançait calmement, clair d’esprit, dans les longs couloirs dont la lumière tamisée faisait à peine apparaître les anciens tuyaux de gaz. Après tant de couloirs, Spectre se retrouva dans une immense pièce à l’éclairage rouge. Certaines de ces ampoules clignotaient sans cesse. Tout à coup, Spectre crut apercevoir une silhouette se dessiner dans l’ombre, mais il n’y avait rien. Après inspection, il traversa la pièce. Il se saisit d’une lampe torche et d’un pistolet chargé, puis se dirigea dans une autre pièce, étrangement intacte comparée aux autres, dont il ferma la porte derrière lui. Il s’allongea sur un matelas poussiéreux puis s’endormit. Durant son sommeil, il vit encore cette silhouette de dos, devenir progressivement orange âtre. Spectre se réveilla tout en sueur et eut la surprise de voir la pièce ouverte. Dès qu’il se leva pour refermer la porte, des murmures jaillirent des ténèbres qui l’entouraient. Des formes humanoïdes naissaient sur les murs, et leurs yeux pleuraient, eux aussi, des larmes d’un liquide orangeâtre. Des objets tournoyaient dans les airs, le frôlant, tandis que le sol tremblait sous ses pieds. Spectre saisit son arme de poing, étrangement mouillée, et ouvrit le feu sur « ces silhouettes », mais il ne toucha que de vieux tuyaux contenant du gaz sortant à haute pression, provoquant ainsi une brume épaisse dans la pièce. Il hurla à l’aide tout en tirant dans la brume. Le Loup, qui campait à une centaine de mètres à l’extérieur de la centrale, entendit l’appel de Spectre. Il s’empressa de ramasser son arme et décida finalement de pénétrer dans le complexe. Il traçait son chemin dans le noir s’aidant des hurlements de Spectre.

Quand il arriva dans la pièce, ou quelques minutes plutôt se trouvait son compagnon de route, il ne retrouva nullement sa trace, ni celle de Sergei. Il ne découvrit simplement qu’une flaque d’une substance jaunâtre malodorante se mélangeant à de la rouille.
A l’aube du huitième jour, le Loup s’en alla pour rejoindre le Marchand.
Au quinzième jour, il rencontra Sidorovitch et lui délivra l’information suivante : « _ Spectre a disparu, de même pour Sergei ».
Le Marchand fit signe d’être étonné, car Sergei arrivait à ce moment là. Le Loup discuta avec eux et appris que Sergei n’avait jamais ramené un certain Spectre mais une caisse de munitions et qu’il s’était fait diagnostiquer pour voir son degré de radiation. Sidorovitch ajouta qu’il n’avait jamais eu de conversation avec lui à propos d’un voyage à la centrale. Le Loup déboussolé, s’en alla dans le Méandre pour ne plus en revenir. Le Marchand nota, à la suite d’autres noms, sur une feuille jaunie : le Loup = Fou. Personne ne revit le Loup et on ordonna, peu de temps après, de ne plus s’enfoncer dans le Méandre et de n’y rester que sur de courtes durées sous peine d’expositions trop lourdes aux radiations, modifiant ainsi la perception de la réalité.

Mais ce que personne ne sait, c’est que le Loup confia à Sergei, avant de partir confus dans le Méandre pour y rester, une photo, dont les coins rouges et orangeâtres témoignaient du taux de radiations présent, sûrement pris pendant son prétendu voyage, ou l’on pouvait l’apercevoir avec une silhouette humanoïde, de dos, sous l’ombre d’un arbre.

[Dross]

Sympa, belle chute

Je pense que pour l'améliorer tu pourrai aérer ton texte Trop de mots tue la phrase par exemple ton début :

Il fut trouvé allongé sur une herbe imbibée de sang. Tout ceci se trouvait prés d’un camion renversé dont la rouille qui le recouvrait nous avertissait que cet engin avait maintes fois traversé le Méandre. Il fut aperçu et amené chez « le Marchand » par une personne du nom de Sergei Ivano, bien que ce fût sûrement un faux nom. Ce Sergei, aux cheveux noirs telle la nuit, portait des lunettes de protection qui couvraient ses yeux verts mais ne cachaient pas une balafre sur sa joue droite. Il était vêtu d’une combinaison vert kaki.

Pourrait devenir en virant quelques mots inutiles :

Il fut retrouvé allongé sur l'herbe imbibée de sang. Tout se trouvait près d’un camion renversé, dont la rouille nous avertissait qu'il avait maintes fois traversé le Méandre. L'homme fut aperçu et amené chez « le Marchand » par Sergei Ivano, connu sous son faux nom. Cheveux noirs de nuit, Sergei portait des lunettes de protection qui couvraient ses yeux verts mais ne cachaient pas une balafre sur sa joue droite. Il était vêtu d’une combinaison vert kaki.


Tu vois, c'est plus fluide On a un peu cette impression de lourdeur inutile dans tout le texte, essaye d'enlever les mots en trop, ca le fera beaucoup plus

Sinon j'aime beaucoup les hallucinations, mais elles offrent des images qui se répètent un peu, essaye de faire varier les images, joue ptet avec des couleurs différentes (le vert acide pourrai bien rendre aussi l'idée de la radioactivité, et le vert et orange sont des couleurs qui donnent un sacré contraste, ya ptet moyen de jouer dessus aussi ) ou avec des sensations plus différentes ? Sais pas


En tout cas c'est très sympa ce ptit texte

[Killerdush]

C'est vrai que certaines phrases sont lourdes ,mais dans l'ensemble je trouve ca super!! Welcome to "Pripiat" hein RGK

[RgK]

Normalement y'a plein d'espace, mais je sais pas pourquoi ils ne se mettent pas.

Hé, pourquoi parler de Stalker ici, j'ai juste piqué les noms et la cinématique.

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